Un regard sur la vie du groupe

Notre groupe vit au travers de ses membres
et de leur manière d'appréhender le monde...
Lassé du vacarme médiatique provoqué par
l'affaire Williamson,
l'excommunication de la maman d'une petite fille violée
et dernièrement la déclaration du pape
au cours de son voyage en Afrique,
l'un d'entre nous, cette semaine,
nous a transmis sa réflexion.

Quelle est-elle ? 


"Où sont passés les journalistes d'investigation, qui prennent
un peu de temps pour lire les déclarations du début
jusqu'à la fin, en faire une explication de texte
puis l'analyser, se poser des questions,
approfondir le sujet quoi ?... Où est leur curiosité ?
Le sens critique, en connaissance de cause
(la cause de l'adversaire, au pire) ?

Mais c'est vrai, la vérité (au moins celle des intentions
de l'autre) intéresse si peu de monde.
Pas vendeur, même pour le Monde...

Journaliste, dur métier dans ce monde qui veut tout
tout de suite, avec ce désir d'avoir raison
et d'être reconnu par les autres.

Au final: pas de discussions, de confrontations,
de vrai échange, d'enrichissement mutuel.
Juste un son de cloche unique,
un gratouillage de nombril collectif, rassurant
et confortable. On se laisse piéger (moi le premier),
on se monte le bourrichon,
et on bêle un peu facilement à l'unisson
(au moins, je ne serai pas montré du doigt...)

Nous catho, on devrait avoir la puce à l'oreille
devant tant d'incohérence apparente de la part de
l'Eglise notre "Mère", et garder au moins pour elle
un a priori positif, pour se dire:
qu'a-t-elle dit au juste ? Et qu'est ce qu'elle veut 
faire comprendre ?  On n'y arrive pas,
on n'a pas le temps, pressés par les réactions immédiates,
épidermiques des médias et de l'entourage.

 

Alors.....on se réveille, on se ressaisit
et on prend  -son-  temps !

Selon le vieux dicton de carabin:
"y a pas (si peu) de vraies urgences;
y a que des gens pressés !..."

P. C.